La Technique Alexander : pré-burn out et burn out

Il est devenu évident que notre société ne facilité pas une vie sereine et constructive.

Une journée normale de la plupart d’entre nous peut souvent se définir comme une course effréneée contre la montre.

Etre stressé est presque devenu ‘normal’, au point qu’une personne calme, positive et efficace peut facilement dénoter dans nombre d’environnements professionnels,
au point d’être montrée du doigt et prise à tort pour une personne peu motivée.

Cet état de stress permanent rend imperceptible la progression de la fatigue vers le pré-burn out.

Une personne qui s’occupe d’elle avec conscience ne peut, en principe, dépasser ses limites, exception faite lors d’événements exceptionnels.
Une personne consciente sera à même de tenir compte des signes de fatigue ou de stress excessifs.

La Technique Alexander offre cette approche préventive. Elle offre la possibilité de prendre soin de soi au quotidien sur le plan de l’usage et de la perception de soi.

Elle apprend à reconnaître l’état mental et corporel approprié à un activité saine et à se reposer quand cela est nécessaire.
Elle évite ainsi de passer imperceptiblement dans un état de surexcitation qui est perçu comme normal et qui conduit à l’insu même de la personne vers une fatigue excessive permanente et ses conséquences néfastes.

Lorsqu’une personne est diagnostiquée en burn out, c’est déjà beaucoup plus compliqué, car cela signifie qu’elle a déjà perdu une bonne perception d’elle-même et ne comprend pas ce qui lui arrive.

Il s’agit alors pour elle d’arriver à accepter ce qu’elle vit et de se soumettre au temps qu’il lui faudra pour se remettre sur pied sur de nouvelles bases.

La Technique Alexander, ici aussi, permet de beaucoup mieux percevoir ce que l’on vit et d’apprendre à ne pas résister à la réalité de son état.
Il devient alors plus facile de récupérer et de reconnaître ensuite en situation réelle les habitudes qui conduisent vers le burn out.

Le burn out est maintenant suivi de près par le monde médical au point que l’on guette même les symptômes du pré-burn out pour éviter des absences de travail plus longues,
afin de prescrire préventivement des périodes de récupération plus courtes.