La marche est une bonne occasion pour pratiquer et affiner les procédures conscientes de la Technique Alexander car c’est une activité répétitive, simple, naturelle et qui peut durer, parfois même plusieurs heures.
Nous avons tout le temps à notre disposition pour nous oberver et pour penser à la manière dont nous avançons.
J’utilise ici le mot marche pour désigner toute forme de déplacement à pied, que ce soit la promenade du dimanche, la randonnée, avec ou sans équipement et sac au dos, ou même les déplacements du golfeur, de l’amateur de musées ou du flâneur.
Il s’agit toujours de garder un équilibre en expansion, un mouvement sans effort vers l’avant, la liberté du port de tête et des mouvements des jambes.
Cela s’apprend. Il est vrai que la vie sédentaire et la position assise ne préparent plus le corps à la marche, cette activité qui a caractérisé la vie humaine pendant une grande partie de son évolution.
Aujourd’hui, ce n’est plus du tout un moyen de transport privililégié, et beaucoup trouvent marcher fatiguant, alors que le corps de l’homme est conçu pour le déplacement à pied.
La Technique Alexander offre les indications et les expériences nécessaire pour apprendre à mettre en place et à surveiller que le corps peut marcher d’une manière physiologique et en conscience.